Le fondateur a fait ses études à Lyon auprès des soyeux de la Croix Rousse.
Puis ensuite il a fait du commercial.
Mais il n'était pas satisfait des étoffes noires qui sortaient des machines, et a donc décidé de les faire lui même en créant ses usines.
Les soieries ont participé à l'hébergement et aux soins des soldats de la guerre 14-18
Le dernier jour de travail, les ouvriers sont partis en laissant tout intact, et en arrêtant la pendule à l'heure de leur départ. Rien n'a été touché depuis dans l'atelier
le monument érigé en l'honneur du fondateur. Et notre guide
une petite partie du site. En premier l'atelier de tissage. Les rangées en triangles vitrés éclairaient les machines. J'ai appris que cette façon de faire ainsi les toits donnait beaucoup plus de luminosité
1930
Le bruit de ces machines est assourdissant. La guide nous a fait écouter le bruit enregistré d'une machine : c'est pratiquement comme si on se trouvait derrière un Boeing au décolage.
Les ouvriers étaient sourds bien avant la retraite. Plus tard il y a eu les protections. Mais les gareurs reconnaissaient au bruit les anomalies des machines et refusaient de les mettre.
les pensionnaires
Les jeunes filles étaient logées, éduquées, instruites, soignées... Elles apprenaient leur métier sans rien débourser. Mais elles devaient ensuite travailler au moins jusqu'à leur majorité (21 ans) pour les soieries Bonnet.
Le site comportait un économat (épicerie, vêtements, chaussures, etc...) à des prix inférieurs aux marchés.
Il y avait un hôpital, des douches, une laverie, ....
Les ouvriers extérieurs venaient au travail en petit train, construit par les soieries, et en cars qui sillonaient la campagne alentour
métier en 1994
la grille est une sécurité pour arrêter la navette au cas où elle quitte son rail. Car il y a du métal à chaque extrémité et lancée à grande vitesse elle peut tuer l'ouvrière.
Les commandes de mouvements des peignes (système Jacquard) se situaient au dessus de la machine, sur les rails métalliques
cliquer pour voir les photos en grand
bobinage : remplissage des petites bobines avec le fil de soie
ourdissage
les bobines sont disposées selon les couleurs choisies et le fil va s'enrouler sur le mandrin (à droite on voit l'extrémité d'un mandrin). Ce sont les fils de chaîne.
La navette sur le métier passant les fils de trame.
velours sortant en soie grège, et ensuite peint à la main
Je vous mettrais l'historique de l'histoire du fondateur et de son oeuvre.
Notamment l'utilisation du bâtiment hôpital pendant la guerre de 14-18.